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MODIFICATION DE NOS DROITS EN CAS D’ARRÊT MALADIE :  QUELLES CONSÉQUENCES POUR LES IPCSR ET DPCSR ?
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MODIFICATION DE NOS DROITS EN CAS D’ARRÊT MALADIE : QUELLES CONSÉQUENCES POUR LES IPCSR ET DPCSR ?

 
Posté le 27/11/2024

MODIFICATION DE NOS DROITS EN CAS D’ARRÊT MALADIE :

QUELLES CONSÉQUENCES POUR LES IPCSR ET DPCSR ?

 

Le Gouvernement veut :

  • Allonger à 3 jours le délai de carence ;
  • Abaisser à 90% du salaire la rémunération en cas d’arrêt (contre 100% actuellement).

Conséquences pour les IPCSR et DPCSR :

Pour un IPCSR au 8ème échelon du deuxième grade

o  Arrêt 5 jours : Actuellement = 2 175€ perçus. Avec la réforme = 2 010€. Perte sèche = 165€.

o  Arrêt 15 jours : Actuellement = 2 175€ perçus. Avec la réforme = 1 935€. Perte sèche = 240€.

o  Arrêt 30 jours : Actuellement = 2 175€ perçus. Avec la réforme = 1 823€. Perte sèche = 352€.

Pour un DPCSR au 7ème échelon

o  Arrêt 5 jours : Actuellement = 2 618€ perçus. Avec la réforme = 2 419€. Perte sèche = 199€.

o  Arrêt 15 jours : Actuellement = 2 618€ perçus. Avec la réforme = 2 329€. Perte sèche = 289€.

o  Arrêt 30 jours : Actuellement = 2 618€ perçus. Avec la réforme = 2 194€. Perte sèche = 424€.

Pour tous : 0€ en cas d’arrêt de 1 à 3 jours ;

SIMULATION PERSONNALISÉE : LE TABLEUR DU SNICA EST EN PJ DE CE POST

 

Avec sa réforme, ce Gouvernement anti-fonction publique espère économiser 1.2 milliards d’euros sur le dos des agents publics !

Outre les économies, il vante une mesure de justice vis-à-vis des salariés du privé et un moyen de lutte contre l’absentéisme dans le public.

Qu’en est-il en réalité ? 

>  Justice vis-à-vis du privé ? NON ! Plus de 2/3 d’entre eux sont protégés de la perte de salaire par leur entreprise.

>  Réduction de l’absentéisme ? NON !  Une enquête de l’Insee montre que le délai de carence réduit les arrêts courts... mais augmente les arrêts longs.

Les agents « hésitent à s’arrêter de travailler pour se soigner », ce qui conduit à une dégradation de leur santé et engendre in fine des arrêts plus longs. D’autres études, en France et à l’étranger, corroborent ces conclusions.

En outre, les jours de carence pénalisent particulièrement les femmes, qui sont plus souvent concernées par des arrêts maladie. 

SIMULATION PERSONNALISÉE  : LE TABLEUR DU SNICA EST EN PJ DE CE POST

 

 

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